Alzheimer, qu'est ce que c'est?

Publié le par yakapa

La maladie d’Alzheimer fait peur. Quand un proche ou un parent en est atteint, mieux connaître la maladie simplifie cette douloureuse expérience. Cela permet surtout de garder au mieux le contact avec la personne malade.

Voici en quelques points ce qu’il faut savoir de cette maladie. 

 

La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative reliée au vieillissement. Elle engendre un déclin progressif des facultés cognitives. Peu à peu, une destruction des cellules nerveuses se produit dans les régions du cerveau responsables de la mémoire et du langage.

Avec le temps, la personne atteinte a de plus en plus de difficulté à mémoriser les événements, à reconnaître les objets et les visages, à se rappeler la signification des mots et à exercer son jugement.

La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus fréquente chez les personnes âgées; elle constitue environ 65 % des cas de démence. Le terme démence englobe, de façon bien générale, les problèmes de santé marqués par une diminution irréversible des facultés mentales. Cette maladie se distingue par sa progression habituellement lente et par le fait qu’elle touche surtout la mémoire à court terme, dans ses débuts.

La maladie d’Alzheimer touche environ 1 % des personnes âgées de 65 ans à 69 ans, 20 % des personnes ayant entre 85 ans et 89 ans, et 40 % des personnes ayant entre 90 ans et 95 ans1.

Il est estimé qu’un homme sur huit et une femme sur quatre en souffriront au cours de leur existence. Dans la mesure où les femmes vivent plus longtemps, elles sont plus susceptibles d’en être atteintes un jour.

Le prolongement de l’espérance de vie fait en sorte que cette maladie est plus fréquente qu’avant. On estime que, d’ici 20 ans, le nombre de personnes atteintes doublera au Canada.

 

Selon les recherches les plus récentes, il semble que la maladie survienne plus souvent chez des individus qui sont génétiquement prédisposés. En effet, les chercheurs ont découvert qu’environ 60 % des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont porteuses du gène Apolipoprotéine E4 ou ApoE4.

Il existe aussi des formes héréditaires de la maladie, mais seulement 800 familles ont été répertoriées dans le monde. Les enfants ayant un parent atteint de la maladie d’Alzheimer dans sa forme héréditaire ont un risque sur deux d’avoir eux-mêmes la maladie. Toutefois, même si plusieurs membres d’une même famille sont touchés par cette maladie, cela ne signifie pas forcément qu’il s’agisse de la forme héréditaire.

Il n’existe pas encore de traitement qui puisse faire cesser ou renverser ces processus pathologiques.

 

Existe-t-il un traitement?

À ce jour, il est impossible de guérir la maladie d’Alzheimer. En revanche, il existe des médicaments qui en atténuent les symptômes et qui améliorent, dans une certaine mesure, le fonctionnement cognitif. Les approches thérapeutiques, qui sont actuellement au stade de la recherche, visent à s’attaquer au processus pathologique de la maladie dans l’espoir de la guérir.

L’efficacité du traitement est évaluée par le médecin après trois à six mois; le traitement est alors revu s’il y a lieu de le faire.

Les médicaments suivants sont délivrés sur ordonnance. On ne peut savoir a priori lequel conviendra le mieux au patient. Il faut parfois quelques mois pour trouver le traitement approprié. Selon les études, après un an de médication, 40 % des gens voient leur état s’améliorer, 40 % ont un état stable et 20 % ne ressentent pas d’effet.

Inhibiteurs de cholinestérase

On les utilise principalement pour traiter les symptômes légers ou modérés. Cette famille de médicaments aide à augmenter la concentration en acétylcholine dans certaines régions du cerveau. L’acétylcholine permet la transmission de l’influx nerveux entre les neurones. On a remarqué que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont de plus faibles quantités d’acétylcholine dans le cerveau, car la destruction de leurs cellules nerveuses réduit la production de ce médiateur chimique.

Il est parfois difficile d'entrer en communication avec une personne souffrant de la maladie d'Alzheimer. Voici quelques conseils76.

À faire

1. Approchez la personne de l'avant, en la regardant dans les yeux. Vous présenter si cela s'avère nécessaire.
2. Parlez lentement et calmement, avec une attitude sympathique.
3. Utilisez des termes simples et courts.
4. Manifestez une attitude d'écoute attentionnée.
5. Essayez de ne pas interrompre; évitez de critiquer ou d'argumenter.
6. Ne posez qu'une question à la fois et accordez assez de temps pour la réponse.
7. Formulez vos suggestions de façon positive. Au lieu de dire « N'allons pas là », par exemple, dites plutôt « Allons dans le jardin ».
8. Quand vous parlez d'une tierce personne, reprenez constamment son nom au lieu de recourir à « il » ou à « elle ».
9. Si la personne a de la difficulté à faire un choix, offrez-lui une suggestion.
10. Manifestez de l'empathie, de la patience et de la compréhension. Touchez la personne, ou serrez-la dans vos bras, si vous croyez que cela peut aider.

À ne pas faire

1. Ne parlez pas de la personne comme si elle n'était pas là.
2. Si cela peut être évité, ne la corrigez pas et ne cherchez pas à la confronter.
3. Ne la traitez pas comme un enfant.

 

SPOT DE SENSIBILISATION 2009

 

 

 

 

Publié dans Initiatives

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
R
Pour empêcher la diffusion de la publicité de France Alzheimer qui propose une vision déformée et apocalyptique de la maladie d'Alzheimer, nous avons créer un site de prostestation avec une pétition disponible sur<br /> www.alzheimer-autrement.org<br /> merci d'avance de votre aide
Répondre